Le Musée des beaux Arts

Au delà de la magie des lieux et des secrets de métiers, celle du nom ! Toute une musique en ces quelques sons ! Et combien d’histoires au fil de ces mots !


 

Déjà les Bozarts et leur fanfare ! Une invasion de gaîté bruyante et rythmée. Leurs traditions, provocantes, parfois inquiétantes. Leurs hérauts, se jouant de leur douleur dans l’ombre et la lumière issus de leurs tubes. Cézanne, Van Gogh et tant d’autres … 
 


 

 

Et puis le personnage, enfant de mon imaginaire et de ma culture, qui hanta mes dix-sept ans, la musette en bandoulière, « les mains dans ses poches crevées », parcourant les campagnes odorantes, les vieux villages d’une Provence encore pleine de Mistral et de ses compagnons félibres, de Cocteau et Jean Marais, de Giono et ses héros, de Guy Béar et de l’Eau vive, des légions d’Hannibal traversant les Alpes … Le nez au vent, la peau au soleil, la muse à l’oreille, prêt à accueillir paysages, sensations, parfums, bruits, pour en retransmettre les émotions, embruns, fruits que son imagination sans frein, dans l’inouï des mots, des notes de musique ou des touches de peinture, viendrait traduire.
 

 

Chacun d’entre nous a le sien, inspirant et expirant ses joies, ses amours et ses haines, ses bonheurs et tristesses et à vrai dire, le sachant ou non, l’admettant ou non, en recèle toute une pléiade entre les feuilles de ses cartons intérieurs, bourrés d’esquisses qui languissent de s’incarner en héros inconnu.